Est-ce qu'un organisme à but lucratif et un organisme à but non lucratif peuvent faire partie d'une société en commandite?

Former un partenariat limité entre votre entreprise et une organisation à but non lucratif pourrait être une excellente idée. Combiner les ressources et les compétences de votre entreprise avec le nom de marque et les actifs d'un organisme à but non lucratif respecté peut générer des bénéfices et des fonds supplémentaires pour que l'organisme à but non lucratif puisse faire son travail. Cela peut entraîner des problèmes fiscaux pour le partenaire à but non lucratif, de telles coentreprises doivent donc être soigneusement pensées.

Sociétés en commandite

Dans une société en nom collectif, tous les partenaires partagent le pouvoir décisionnel et la responsabilité des dettes de l'entreprise, ainsi que le partage des bénéfices de l'entreprise. Dans une société en commandite simple, un ou plusieurs associés abandonnent leur pouvoir de décision en contrepartie d'une protection contre les responsabilités. Les commanditaires contribuent financièrement et reçoivent une réduction des bénéfices, mais ne participent pas autrement à l'entreprise. Les particuliers, les sociétés et les organismes sans but lucratif peuvent tous former des sociétés en commandite, en jouant un rôle d'associé limité ou d'associé commandité.

Coentreprises

Former une société en commandite avec une entreprise telle que la vôtre offre aux organismes de bienfaisance un flux de revenus qui ne dépend pas de dons. Les coentreprises à but lucratif / à but non lucratif peuvent, par exemple, fournir des fonctions de support aux organismes à but non lucratif, créer de nouvelles entreprises pour fournir des services ou exploiter les actifs de ces derniers, tels qu'un portefeuille de placements ou des biens immobiliers. Dans certains cas, une organisation à but non lucratif a transféré tous ses actifs vers une société de personnes qu’elle cogère avec une société à but lucratif. Les coentreprises peuvent être des sociétés à responsabilité limitée ou des sociétés ainsi que des partenariats.

Partenaires généraux

Si une organisation à but non lucratif souhaite fonctionner en tant que partenaire général de votre entreprise, le partenariat devra réussir deux tests de l’Internal Revenue Service; s'il échoue, l'OSBL perdra son statut d'exonération fiscale. Le premier critère consiste à déterminer si le partenariat sert l’un des objectifs exemptés permis par les organisations 501 (c) (3), telles que des objectifs de bienfaisance, religieux, scientifiques ou éducatifs. Le deuxième critère est que l’organisation à but non lucratif doit être capable de donner la priorité à ses objectifs organisationnels; s'il est obligé de faire passer les meilleurs intérêts du partenariat avant ses activités caritatives, le partenariat est inacceptable.

Partenaires limités

Si l’organisation à but non lucratif joue le rôle de partenaire limité, votre coentreprise se trouve sur un terrain beaucoup plus sûr. Les commanditaires ne sont pas obligés de prioriser les intérêts du partenariat, il n'y a donc aucun conflit avec les devoirs de l'organisme à but non lucratif. Cependant, il est possible pour un partenaire limité de jouer un rôle actif dans l'entreprise, de sorte que les responsabilités de l'organisme à but non lucratif doivent être soigneusement délimitées. Si le partenariat consiste simplement à collecter des fonds, plutôt que d'avancer la mission de l'organisme à but non lucratif, le gouvernement peut imposer sa part du revenu du partenariat, tout comme la vôtre.

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